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8 mars

Lundi 8 mars, on y était. Pas super nombreuses, mais en force et motivées. On n’a pas fini de lutter pour les droits internationaux des femmes, alors ensemble, on lève le poing et on se fait entendre. Et si la voix ne porte pas assez, alors on prend une pancarte, un appareil photo et on va les montrer, nos revendications. Certes on n’a pas fini de les montrer, nos pancartes et nos photos : entre les inégalités salariales, la représentativité faiblarde des femmes à des postes à responsabilités dans la vie sociale, professionnelle, politique ¬– et même dans les noms de rues –, la précarité menstruelle, les menaces contre le droit à l’avortement, le harcèlement (de rue, dans les transports, au travail, sexuel ou pas, on a le choix), les violences sexistes et sexuelles, les violences gynécologiques, la culture du viol, les féminicides et les tueries de masse anti féministes, notre cœur balance. Sans compter qu’avec le corona et ses confinements, c’est au cœur du foyer que la brutalité s’accroit. C’est un fléau mondial, un virus aussi, mais invisibilisé. Un mégaphone, du feutre et des slogans, ça n’est que le début. Voici un petit bout de combat, juste un morceau, et quelques images.

Nous, Floues furieuses, ça nous touche. Parce que quand on vient des marges, notre parole n’est pas audible, surtout quand on est une femme. Depuis le berceau on nous force à l’aphonie, ce n’est plus possible. Alors on sort les appareils photo et on y va !

Texte & photos : Laure Degroote ¬ Collectif des Flous Furieux

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